JOINT WORKSHOP, November 28th and 29th,
University of Toulouse Jean Jaurès (Équipe de recherche sur les rationalités philosophiques et les savoirs) room: RE207, Maison de la Recherche, Université de Toulouse Jean Jaurès This workshop will gather the members of the ERRAPHIS laboratory and the Theorizing Freedom from Below group from Freie Universität Berlin/Utrecht University in Toulouse. Each day will be devoted to a specific theme: the first, on Thursday November 28, will focus on the motif of "Fugitivity" in relation to the history of slavery, in order to understand escape not as a modality of withdrawal, as in the classical political theory reformulated by Hirschmann (Exit, Voice and Loyalty), but as a form of refusal of the negation of freedom itself; and Friday 29th will be devoted to the metaphorical uses of slavery, both heuristic and problematic in understanding oppressions and real struggles for emancipation. The format adopted will be as follows: - Ahead of the study days, i.e. one week beforehand, each member sends one or two pre-selected texts from philosophy/political theory that he or she feels are emblematic of what his or her talk will present on November 28 or 29 (this could be an article or a chapter, or even just a few pages). - During the study days, each of the 6 members of the teams will have 1h15 to present his or her work in relation to the theme of the day, with 30 minutes devoted to a research presentation and 1h of discussion covering both the presentation and the pre-selected text. The working language will be English. The workshop is open to all ERRAPHIS members (faculty and PhD students), the Philosophy department study (faculty and students) and the gender studies institute of Toulouse (Arpege). Day 1 Fugitivity 9.30 - 10.45 Cécile Hanff, Phd Fellow (ERRAPHIS, Université de Toulouse Jean Jaurès) Freedom as Flight: Thinking of Freedom from a Phenomenological Perspective of Marronage. Coffee break 11.15 – 12.30 Dorothea Gädeke, Professor of Political Theory and Legal Theory (Freie Universität Berlin) Liminal Freedom. On the Conceptual Role of Marronage for a Theory of Freedom Lunch break 14.00 – 15.45 Elise Huchet, postdoctoral fellow (Utrecht University) Resignification or Fugitivity? On the Limits of the Reappropriation of Exclusionary Political Categories Coffee break 16.15 – 17.30 Hourya Bentouhami, Professor of Social and Political Philosophy (ERRAPHIS, Université de Toulouse - Jean Jaurès) Maroon Feminism on The Force and Limits of the Slave/Woman Analogy Day 2 Metaphor 9.30 - 10.45 Matthieu Renault, Professor of Critical History of Philosophy (ERRAPHIS, University of Toulouse – Jean Jaurès) Turning Metaphors Upside Down: on the Master-Slave Dialectic 11.15 – 12.30 Carmen Puchinger, PhD fellow in Philosophy (Utrecht University) Wage Slavery. On Substance and Function of a Notion in Class-Critical Contexts
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We are an undergraduate journal publishing philosophy papers, poetry, short stories, and artwork with existential content. Existentialism here is broadly defined; we are interested in work in various mediums dealing with the human search for meaning.
This is The Reed's 27th year publishing undergraduate work: students gain invaluable experience and improved writing skills by publishing with us. Below you will find a digital poster with the relevant submissions and contact information. If possible, please share this poster and/or email with your society's professors so they can, in turn, pass along the message to their undergraduate students and/or place it in relevant spaces on campus. We welcome students of all disciplines to apply. Each year, we award The Hong Memorial Essay Prize to our best academic paper. This honor is named after Howard and Edna Hong, the founders of St. Olaf’s Kierkegaard Library and the translators who brought Kierkegaard to the English-speaking world. The award carries a $100 prize. Upon submission, students are automatically considered for this distinction. Our deadline for submissions is January 31st, 2025. Please encourage students to submit finished pieces ahead of our blind review process. Guidelines for submissions, more information about The Reed, and archived issues can all be found on our website, https://pages.stolaf.edu/thereed/. Your browser does not support viewing this document. Click here to download the document. Grupo de estudos sobre Simone de Beauvoir
E-mail: [email protected] Instagram: https://www.instagram.com/sdb.dialogos/ Facebook: https://www.facebook.com/eventobeauvoir/ Pour suivre la journée en distanciel, s'inscrire : https://framaforms.org/je-iris-marion-young-1729537380
15 novembre 2024 Université Paris Nanterre (Bâtiment Weber - salle de conférences 2) Argumentaire- Cette journée d'étude cherche à contribuer à la diffusion de la philosophie d'Iris Marion Young, figure centrale de la philosophie politique féministe états-unienne et des pensées contemporaines de la démocratie, dans le paysage philosophique français. Sa pensée, centrée autour des concepts de justice, de différence, d'oppression et de domination, d'inclusion, de solidarité, et de responsabilité, est d'une remarquable richesse. Difficilement classable, la philosophe emprunte ses références à la phénoménologie continentale, aux théories libérales de la justice et aux pensées de la délibération, à la théorie critique francfortoise, en passant par le marxisme, le postmodernisme ou encore la psychanalyse féministe. Contre une approche désincarnée de la question de la justice, elle ancre ses réflexions dans une analyse attentive aux mouvements sociaux-démocrates, anti-validistes, écologistes, noirs, chicanos, portoricains et indigènes parmi d’autres, se réclamant de ce point de vue d’une « théorie non-idéale », cherchant à établir des normes communes pour lutter contre les injustices, en affirmant cependant qu’une telle formulation est toujours circonstanciée, car formulée dans un contexte socio-historique donné. L'éclectisme de ses références n'empêche cependant pas de dégager certaines lignes directrices de son projet philosophique : celui d’une description et d’une dénonciation de l’oppression (l’empêchement du développement des capacités individuelles) et de la domination (l’entrave à l’exercice desdites capacités), d’une lutte contre l’exclusion et de la défense d’un idéal d’inclusion différenciée, dans le cadre d’une ontologie sociale fondée sur les principes de solidarité et de responsabilité. Méthodologiquement, l’oeuvre de Young articule deux versants : une phénoménologie féministe d’une part, cherchant à décrire les expériences de l’oppression des femmes, une théorie politique, d’autre part, qui élargit la perspective de l’oppression de genre à d’autres oppressions et qui cherche à les ressaisir, dans leur ensemble, à un niveau macro-structurel, dans le cadre d’une théorie politique. La journée d’étude cherchera à articuler toutes les dimensions de ce projet philosophique. Il s’agira tout autant de questionner la philosophie de Young dans la diversité de ses ancrages, d’interroger certaines tensions et difficultés de son projet, que de réfléchir aux différentes manières de penser avec elle certaines questions philosophiques plus larges. La première session sera consacrée au projet phénoménologique féministe de Young, resseré autour de la question de l’expérience de la domination des enfants, et questionné à l’aune des épistémologies féministes du point de vue situé et de perspectives sociologiques. La deuxième session cherchera à expliquer et approfondir la critique youngienne de l’exclusion, de l’oppression et de la domination. La troisième session sera consacrée à la manière dont on peut penser, avec Young, la question du commun, c’est-à-dire à la fois la possibilité de l’alliance et/ou de la coalition, et les échelles à partir desquelles l’action commune peut se jouer. Enfin, il s’agira d’interroger l’insertion de Young dans d’autres corpus : Young peut-elle être considérée comme une penseuse du néo-républicanisme? Quels rapports peuvent être tissés entre sa philosophie et le pragmatisme? Organisation- Romain Vielfaure et Sarah Talini (Université Paris Nanterre - Sophiapol) * Programme 9h00-9h30 : Accueil des participant·e·s et Introduction - Romain Vielfaure (Université Paris Nanterre, Sophiapol) et Sarah Talini (Université Paris Nanterre, Sophiapol) 9h30–11h15 : Première session - Construction et réappropriation des corps opprimés : le féminisme phénoménologique d’Iris Marion Young – Modération : Louise Lurcin (Univ. Paris Nanterre - CREA)
11h20-13h05 : Deuxième session – Critiques youngiennes de l’exclusion, de la domination et de l’oppression – Modération : Romain Vielfaure (Université Paris Nanterre – Sophiapol) - Sarah Talini (Université Paris Nanterre – Sophiapol) : « L’oppression et la domination pensées sur le modèle du handicap ? - Implications philosophiques et politiques » La communication propose de partir de l’hypothèse que, pour Young, l’oppression et la domination sont comprises comme des handicaps. Coexisterait alors dans le corpus une double définition du handicap : celle, plus restreinte, où le validisme est compris comme une oppression spécifique à un groupe de personnes minorisées ne répondant pas aux critères normatifs d’une subjectivité pleinement capable, l’autre, plus extensive et transversale, s’appliquant à l’ensemble des groupes minoritaires, dont les capacités sont étouffées dans leur développement et dans leur exercice. La conclusion du premier texte de Young, Throwing like a girl, semble faire signe vers une telle définition extensive: « les femmes dans la société sexiste sont physiquement handicapées. Dès lors que nous apprenons à vivre en conformité avec les normes que la culture patriarcale nous assigne, nous sommes physiquement inhibées, confinées, et objectifiées » (je traduis). Il s’agira alors d’approfondir cette hypothèse en montrant cependant que les définitions du handicap compris en ce sens large, et plus largement, le traitement de la question du rapport des individus à leurs capacités et incapacités, ne sont pas homogènes dans le corpus youngien. Partir de ces variations aurait alors une valeur heuristique : tout en soulignant certaines lignes de tensions qui traversent ses écrits, une telle focale permettrait de mettre en avant les divers modèles d’émancipation qui sous-tendent les écrits de la philosophe, et l’articulation complexe de ces modèles. - Isabelle Aubert (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne – ISJPS) : « Les critiques youngiennes de l’exclusion et de l’oppression » Dans ses œuvres de théorie politique, Iris Marion Young accorde une importance particulière à la notion d’exclusion. Perçue d’abord sous sa dimension sociale, dans Justice and the Politics of Difference, comme un effet indésirable des sociétés capitalistes contemporaines, l’exclusion est vue, dans Inclusion and Democracy, comme une catégorie politique : la situation des exclus est d’une part considérée comme une limite à la participation politique et un frein à la démocratie, d’autre part comme le point de départ de réflexions politiques alternatives. Cette communication montrera l’originalité de Young dans sa critique de l’exclusion en tant qu’elle appuie une critique sociale et une critique de la démocratie. Déjeuner: 13h05-14h30 Troisième session: 14h30-16h15 – Penser la construction du/des commun(s) avec Iris Marion Young – Modération : Sarah Talini (Université Paris Nanterre – Sophiapol) - Félix Mégret (Université Paris Nanterre – Sophiapol) : « La pluralisation des échelles de démocratisation du commun chez Iris Marion Young : cité, société civile et démocratie globale » À partir de sa discussion de « l’idéal de la vie dans la cité » en conclusion de Justice and the Politics of Difference, la théorie politique d’Iris Marion Young est généralement lue comme une tentative de conciliation de la valorisation politique de la différence et du rejet d’une conception essentialiste de la communauté. Pour expliquer cette double finalité, ma communication propose de réinscrire les arguments de théorie démocratique élaborés par Young au fil de son corpus dans le contexte du débat nord-américain sur la nécessaire relocalisation de la vie démocratique en réponse aux dangers que poseraient les formes libérales d’atomisme social (débat balisé, d’une part, par les idéaux associationniste ou municipaliste et, d’autre part, par les théories communicationnelles et/ou délibératives de la démocratie). En interprétant ces arguments politiques à l’aune de sa critique sociale de la domination, il s’agira de montrer comment, en élaborant une théorie de l’action démocratique en dialogue avec les théoricien·nes nord-américain·es de la participation, Young construit un concept original de commun démocratique et identifie les différentes échelles de « démocratisation » de la vie commune à partir de la place productive que celles-ci réservent à la différence contre la rigidité d’une démocratie fondée sur la recherche d’unité sociale. - Marie Garrau (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne – ISJPS) : « Penser la coalition et l'alliance avec Iris M. Young » Dans ses œuvres de théorie politique, Iris Marion Young accorde une importance particulière à la notion d’exclusion. Perçue d’abord sous sa dimension sociale, dans Justice and the Politics of Difference, comme un effet indésirable des sociétés capitalistes contemporaines, l’exclusion est vue, dans Inclusion and Democracy, comme une catégorie politique : la situation des exclus est d’une part considérée comme une limite à la participation politique et un frein à la démocratie, d’autre part comme le point de départ de réflexions politiques alternatives. Cette communication montrera l’originalité de Young dans sa critique de l’exclusion en tant qu’elle appuie une critique sociale et une critique de la démocratie. 16h15-16h45 : Pause Quatrième session: 16h45-18h30 – Une penseuse « bandita » à l’intersection de multiples traditions philosophiques et politiques – Modération : Félix Mégret (Université Paris Nanterre – Sophiapol)
Nous serons ainsi conduits à soutenir qu’Addams permet de repenser l’intégration comme un processus « transactionnel » de fertilisation croisée entre groupes sociaux autour d’objectifs pratiques communs qui pourrait être en mesure d’échapper aux critiques que Young adresse à l’intégration comme idéal politique.
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